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Combien de morts à Auschwitz ?
Robert Faurisson
Selon les historiens officiels (ceux que protègent les lois de la République française et le pouvoir médiatique), le nombre des morts à Auschwitz varie de 8 000 000 (c’est le chiffre de l’Office français de recherches des crimes de guerre et du Service français d’information des crimes de guerre en 1945) à un nombre compris entre 630 000 à 710 000 (c’est le chiffre avancé par Jean-Claude Pressac en 1994) ; selon ces historiens, ces personnes auraient été, pour la plupart, victimes d’une politique d’extermination physique. Mais, selon les auteurs révisionnistes, le nombre des morts serait de 150 000, pour la plupart victimes d’épidémies diverses et, en particulier, du typhus. Sous l’influence des auteurs révisionnistes, les historiens officiels en sont venus à pratiquer de si importantes révisions à la baisse qu’on ne comprend pas de quel droit on pourrait continuer en France d’imposer, par la force de la loi, tel ou tel chiffre. À elles seules, les deux inscriptions officielles portées successivement sur le monument d’Auschwitz-Birkenau, d’abord jusqu’en 1990, puis à partir de 1995, prennent aujourd’hui, sans qu’on l’ait voulu, valeur d’avertissement : elles rappellent que, ni en histoire ni ailleurs, il ne devrait exister de vérité officielle.
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Assassinats par le gaz à Auschwitz ?
Trente témoignages passés au crible
Jürgen Graf
L’histoire du tristement célèbre camp d’Auschwitz, telle qu’elle est perçue par le grand public, repose presque exclusivement sur ce qu’en ont rapporté des témoins des deux côtés de l’enceinte du camp. Les bibliothèques et les chaînes vidéo comme YouTube regorgent de récits à ce sujet. Mais dans quelle mesure ces récits sont-ils dignes de foi ? L’une des tâches les plus importantes de l’historien est la critique des sources, c’est-à-dire l’analyse critique des preuves sur lesquelles se fonde notre compréhension de l’histoire. Dans le cas de lieux comme Auschwitz, cela signifie qu’il faut déterminer dans quelle mesure les récits des témoins sont fiables, où les témoins ont pu se tromper, mentir pour telle ou telle raison ou, dans certains cas, ne pas avoir été des témoins du tout. Ce type de critique des sources examine les déclarations pour déterminer si elles sont cohérentes entre elles, si elles concordent avec d’autres déclarations, si elles sont confirmées par des documents de guerre et/ou si elles entrent en conflit avec des preuves matérielles. La présente étude applique cette technique à trente des témoins les plus connus ou les plus importants concernant Auschwitz, dont les anciens détenus Élie Wiesel, Rudolf Vrba, Filip Müller, Charles S. Bendel, Miklós Nyiszli et Olga Lengyel, ainsi que les anciens membres du personnel du camp SS Rudolf Höss, Pery Broad, Johann Paul Kremer, Hans Aumeier, Maximilian Grabner et Richard Böck. Graf reproduit les passages des déclarations de ces derniers où il est question d’exterminations massives à Auschwitz, et les soumet à une analyse objective et critique. Aucun autre chercheur n’a jamais accepté ce défi ingrat, car la critique de ceux qui affirment avoir été témoins d’une extermination d’êtres humains dans des « chambres à gaz » à Auschwitz est considérée comme un sacrilège. Il s’agit donc d’une étude importante et novatrice qui sera sans aucun doute suivie de beaucoup d’autres.
Au sommaire : un article de Greg Johnson, responsable du site américain Counter-Currents, à propos de certains actes de terrorisme auxquels se sont livrés ou se livrent des nationalistes blancs. On pense par exemple à la tuerie de masse perpétrée par Brenton Tarrant en Nouvelle-Zélande ou aux crimes similaires de Robert Bowers et Dylann Roof aux États-Unis. L’auteur s’efforce de montrer en quoi ce terrorisme nuit au nationalisme blanc et sert les ennemis de ce dernier. L’article qui suit, également de G. Johnson, prend position contre l’accélérationnisme, qui est l’idée selon laquelle le meilleur moyen d’atteindre les objectifs du nationalisme blanc est d’accélérer le déclin du système actuel. À cet égard, l’auteur pourrait faire sienne la formule bien connue de Charles Maurras : « La politique du pire est la pire des politiques. »
Le texte suivant, de Michele Presutto, est consacré à Mario Buda, une figure assez énigmatique de l’anarchisme terroriste. Buda est notamment « l’homme qui fit exploser Wall Street » lors d’un célèbre attentat de septembre 1920 qui provoqua la mort de plus de 30 personnes et près de 200 blessés. Il ne fut jamais jugé aux États-Unis pour cette action et pour de nombreuses autres. Il termina sa vie en Italie, non sans avoir été informateur pour le compte de la police politique de Mussolini. Un destin plutôt singulier.
Dans une longue étude en trois chapitres, l’historien révisionniste Carlo Mattogno revient sur l’origine du chiffre propagandiste de quatre millions de mort à Auschwitz-Birkenau. Il examine ensuite, pour le réfuter, un ouvrage de Franciszek Piper sur la mortalité à Auschwitz. Pour finir, il s’attarde sur les révisions numériques à la baisse opérées par Jean-Claude Pressac et l’Allemand Fritjof Meyer.
Nous publions également la première partie d’une longue étude de Thomas Kues sur les « preuves de la présence de Juifs “gazés” dans les territoires orientaux occupés ». Cette étude cherche à répondre, dans la mesure du possible, à la question si souvent posée aux révisionnistes : « Si les Juifs n’ont pas été gazés, où sont-ils passés ? »
Un article nécrologique signé d’Alexander Baron clôt ce riche volume de Tabou. Il est consacré à la figure controversée de Ray Hill (1939-2022), agent prétendument infiltré dans les milieux de la droite radicale au cours des années 1980. La réalité est légèrement différente.
Jusqu’à la chute
Mémoires du majordome d’Hitler
Heinz Linge
Le commandant SS Heinz Linge (1913-1980) fut, pendant dix ans, le majordome d’Adolf Hitler. Cet ancien maçon intègre les rangs militaires dès 1933 pour devenir dans un premier temps garde du corps. Il intègre peu à peu le cercle restreint de son maître, dont il est l’un des plus fidèles partisans. Voici enfin la traduction française de ses Mémoires, que les spécialistes considèrent comme un témoignage de premier ordre pour sa description de l’intime du Führer, petit bout de la lorgnette d’événements considérables au filtre des banalités de la vie domestique. Se révèlent au fil des pages la politique et la guerre ; le gouvernement et les loisirs ; les collègues de l’entourage direct et les dignitaires repus ; les quartiers généraux et la Chancellerie ; le cérémonial et la décontraction ; enfin, les voyages et les séjours au Berghof. Linge resta aux côtés d’Hitler jusqu’à la fin, réglant après son suicide l’opération d’escamotage de sa dépouille, qu’il sortira du bunker pour y mettre le feu. Il tenta ensuite de sauver sa peau, avec moins de succès : il est capturé par les Soviétiques. Commence alors la deuxième grande aventure de sa vie, celle-ci bien moins agréable et confortable. La documentation moscovite nous révèle ainsi qu’il fut un des grands témoins utilisés par les services de sécurité et le ministère de l’Intérieur Béria pour rédiger à l’attention de Staline un épais « dossier Hitler ». Présenté et commenté par Thierry Lentz, ce document exceptionnel entrera rapidement dans les bibliothèques de tous les amateurs des secrets du IIIe Reich.
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